BOU-SAADA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

BOU-SAADA

Bou-Saada mérite son nom plein de promesses; si le paradis est dans le ciel, certes il est au-dessus de ce pays, s'il est sur terre, il est au dessous de lui.
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Chronique du temps qui passe

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
kachina
mordu
mordu



Masculin Nombre de messages : 455
Date d'inscription : 20/10/2006

Chronique du temps qui passe Empty
MessageSujet: Chronique du temps qui passe   Chronique du temps qui passe EmptyDim 08 Nov 2009, 5:17 pm

Chronique du temps qui passe 08-08-11

T’as déjà vu un intello avec un 4X4 ?


Miséricorde ! Plus on avance dans le temps, moins on trouve de réponses convaincantes à quelques interrogations bassement existentialistes. Mais non moins pertinentes. Bien que ce ne soit, au fond, qu’une simple question de bon sens. Je veux parler, en termes plus ou moins concis, de cette société qui marche sur la tête. Et non avec…Premier paradoxe et non des moindres à mon humble avis : les porteurs de savoir (et il y en a) sont les moins bien servis et phénomène encore plus pernicieux les moins écoutés. D’ailleurs quand tu parles trop bien, alors que tu ne fais qu’énoncer des évidences sinon des choses pleines de bon sens, il s’en trouvera toujours quelqu’un parmi tes pairs qui plus est, pour te rabattre le caquet et te reprocher sur un ton tantôt badin, tantôt sentencieux de parler comme un livre…Comme si parler comme un livre et notamment un ouvrage bien torché, relevait de quelque hérésie. Autre fait pas aussi rarissime que cela au niveau de l’élite ou, en tout cas, supposée telle : il y a des intellos qui se détestent à mort sur la simple base de divergences doctrinaires et/ ou d’appréciation des faits. Pourtant et entre gens du savoir, il y a toujours moyen de moyenner, pour appeler les choses par leur nom. Mais peut-être avons-nous hérité toute cette animosité primaire de tous les éléments constitutifs de notre personnalité, c'est-à-dire les différents apports intra et extra muros. Je ne sais pas si je me fais comprendre mais je sais que dès qu’on essaie d’élever le niveau de la pensée, on prend le risque soit de passer à côté de l’essentiel, soit d’égratigner au passage ceux qui veulent apporter et/ou porter la contradiction. Cette même contradiction si proche de l’esprit critique réputé faire avancer les idées. Mais qui n’est pas encore intériorisé et érigé en véritable modus vivendi. En revanche, les beggarine ne s’embarrassent pas de ce genre « d’artifices ». Et pour cause ! Ils sont unis et soudés dans la défense de leur communauté d’intérêts, comme les doigts d’une seule main. Ils ont même, par endroits, réussi à convaincre certains détenteurs de savoir, à venir grossir leurs rangs. Ceux-là que grand bien leur fasse, si tant est qu’ils puissent se sentir bien dans leur nouvel habit. A défaut d’un justaucorps…Toujours est-il que la « configuration » actuelle des principaux mécanismes (avoués ou pernicieux) de fonctionnement, pour ne pas dire de respiration de la société, leur vont comme un gant. Une seule preuve ? Avez-vous déjà entendu un beggar se plaindre de quoi que ce soit ? A contrario l’intello, lui, qui grille ses neurones à longueur de vie souffre le martyr et bouffe de la vache enragée alors qu’il est mille fois (au moins) plus utile à son macro et micro environnement. Et tandis que le beggar profite à mort du système dont il imprègne toute l’architecture et la respiration, l’intellectuel, souvent contre vents et marées, continue à faire de la résistance malgré le prix payé et à payer, en attendant, à terme l’inéluctable décantation. Car l’intelligence finira bien, n’en déplaise aux tenants forcenés mais dérisoires du beggarisme, par triompher : c’est une simple question de bon sens…




El Khabar
Revenir en haut Aller en bas
Madjnoun
Langue pendue



Nombre de messages : 76
Localisation : Ardh Rabi wasaâ
Date d'inscription : 10/09/2007

Chronique du temps qui passe Empty
MessageSujet: Re: Chronique du temps qui passe   Chronique du temps qui passe EmptyDim 08 Nov 2009, 8:34 pm

Merci Kachina pour cet article très actuel pour notre société en total dislocation et ses moindres valeurs ancestrales qui ont forgé sa grandeur ont malheureusement disparues.

Je vous cite pêle-mêle :

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire"

"Akhou al'ilmi yachqa fi en'naîmi bi îlmihi
Oua akhou al'jahalati fil ech'aqawati yan'âmou"

Et en apothéose … des paroles divines :
"Koul hal yastaoui al'ladhina yaâlamoun oua al'ladhina la yaâlamoun"
Revenir en haut Aller en bas
 
Chronique du temps qui passe
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Tours de passe-passe dans une impasse
» Le passé dans l'histoire est vraiment passé !
» Ce qui se passe dans un pc...
» Sur ce qui se passe en Syrie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BOU-SAADA :: Arts et Culture-
Sauter vers: