Bine el bareh wel youm : quelle caricature !
Une sale image.
En transposant à la télévision, une image déformée des Algériens au Canada, Brahim Ameur a livré un feuilleton hors-champ.Je ne peux donner mon avis que sur ce que j’ai pu entendre et voir, le son et l'image étant d'une qualité très médiocre, la musique couvrant souvent les voix. Mon reproche au réalisateur est d'avoir dressé un tableau noir sur la vie des Algériens au Canada. On n'a vu dans le film aucun aspect positif. Est-ce possible???
Le seul couple heureux du film était celui du chauffeur de taxi....Normal, ce sont de nouveaux mariés...S'il y'avait une suite du film, Brahim Ameur imaginerait certainement une grosse scène de ménage ou Mme qui, d'ici là deviendrait Montréalaise, appellerait aussi le 911....
Le réalisateur a offert au spectateur une sale image de la vie des Algériens au Canada. il faut dire que les mêmes problèmes sont partout et qu'au Canada les familles heureuses existent aussi. si un couple arrive a être heureux et équilibré il le sera partout et s'il a des problèmes il les aura partout.
On sait que les Algériens sont nerveux de nature, mais pas enragés !!! Je dis ça en pensant à Mouloud qui a mordu sa femme !!! On aura tout vu !!!!
Et Amira, la coiffeuse, qui sort danser et ordonne a son mari de passer la serpillère !!! Le plus calme des maris algériens l'aurait envoyé danser à l'hôpital.
Franchement!!! Je me demande si monsieur le réalisateur avait un message a passer aux Algériens de l'autre coté, moi, je n’en ai retiré qu'un:« Attention, n'émigrez pas au Canada; voila ce qui vous attend, vos femmes vous mettront les menottes un jour, vos enfants que vous poussez vers les grandes universités ne finiront que drogués».
Tout le monde est d'accord pour dire que c'est exagéré, je me demande d'ailleurs comment cela a pu être accepté par l'ENTV.
Je n'oublierai quand même pas de parler des acteurs (qui ne le sont pas du métier je précise). J’ai lu beaucoup de critiques à leur sujet, je dirai que pour un premier rôle ils ont été a la hauteur. Et malgré mes reproches au réalisateur quant au contenu du film, je l'encourage a continuer.
Il a quand même eu le courage et la force (et l'audace) de foncer dans un domaine inconnu et bien peu facile qu’est le cinéma.
Article publié par Naouel Houfel du journal http://journalfa.ca/web/fr/index.php