Les premier traces humaines
Depuis les temps préhistoriques il y avait de la vie humaine à Bou-Saâda. A quelques kilomètres au sud de la ville on a trouvè de nombreux vestiges datant de 6 à 8 milles annèes avant Jésus-Christ. De plus, on a dècouvert des dessins de quatrupèdes sur des murs à l'ouest de l'oasis qui datent de la même époque. Ces animaux faisaient l'objet de la chasse, dont vivait l'homme préhistorique de l'aire de Bou-Saâda. Ces dessins sont semblables à ceux qui ètaient trouvés au Tassili. Cela prouve que les habitants de "Hodna" sont les premiers habitants de cette règion.
Les Romains
Avant l'occupation romaine de ces steppes elles étaient habitées par les "Gétules". Ces Berbères immigrants se déplaçaient sans cesse sur les hauts plateaux à la recherche des pâturages. Ces déplacements ont été arrêté brusquement après l'occupation du Maghreb par les Romains et leur construction d'un mur (Limès) qui séparait le désert de l'empire romain. Pour les Romains, l'occupation de Maghreb apportait trois avantages:
1. La surveillance des routes qui mènent vers l'Afrique et le contrôle du sud de la Méditerranée
2. L'occupation des terres céréalières des hauts plateaux
3. L'extension de la culture latine à l'Afrique.
En plus, le Sahara s'offrait comme une réserve de chasse qui fournissait notamment les lions du cirque. La région de Bou-Saâda était une colonie romaine avant d'être une ville. Elle était entourée de villes-garnisons romaines, notamment Ausia (Sour-el-Ghozlane) et Dimmidi (Messad). Après le départ de Rome, Byzance occupait "El-Hodna" pendant un peu plus d'un siècle.
L'islam dans larègion
L'arrivée de l'islam au 7e siècle a marqué la région de la futur ville de Bou-Saâda.
Dès le 10e siècle la rivière de Bou-Saâda était le point de croisement de plusieurs routes commerciales.
Le royaume de Hamadit
Au dèbut du 11e siécle le royaume de Hamadit embrassait le site de la futur oasis de Bou-Saâda.
Hammad fondait sa capitale prèstigieuse pas loin de Bou-Saâda
Le royaume de Hilalites
Au 11e siècle, les Hilalites arrivent dans le sud du Hodna. Avec leur influence dans cette région ils ont posé la première pierre de Bou-Saâda.
Diabe, Djazia et Ghanèm
Des conflits entre les nomades venant de l'Egypte et passant vers la Tunisie ont forcè les Gétules à s'enfuire dans les montagnes de Selat et les Monts des Ouled Naïl jusq'à ce qu'ils trouvent un consensus leur permettant la cohabitation définitive et une fusion culturelle entre les éleveurs maghrébins et les nomades orientaux. La légende du diable, Djazia et Ghanèm racontée aujourd'hui fait le lien entre les habitans actuels de la région et leurs ancétres notamment les Ouled-Naïl.
Les premiéers fondateurs de site "Bou-Saâda"
Le contact entre le saint Sidi Slimane et de son compagnon Sidi Thameur avec les nomades "Bedarna", proprétaires du cite, a provoqué la naissance de Bou-Saâda vers la fin du 15e siècle.
Sidi Slimane a apporté la sagesse, la piété et la science.
Ses hôtes bedouins disposaient de la terre sur les berges de l'oued. Un premier site se fait construire:
la mosquée du palmier (djama-en-nekhla).
Les deux hommes et leurs familles et élèves fondaient la première communauté qui habite ce lieu qu'ils nommèrent Bou-Saâda.
Les légendes du nom de Bou-Saâda
L'origine du nom Bou-Saâda est controversée. Il y a plusieurs lègendes tentant d'expliquer les origines de ce nom. On se dit que les deux fondateurs se sentaient si heureux sur le lieu èlu qu'ils lui donnaient le nom du pére de bonheur "Abou Saada".
Une autre légende veut qu'une servante appelait sa chienne (Saada) au moment ou le saint fondateur passait. Il s'était promis de baptiser le village du premier nom entendu par lui.
Résistance contre la colonisation
Pendant l'occupation othmanite la région vivait de la terre et de l'artisanat et payait des impôts annuels pour la paix. A partir de 1830, l'armée Française débarqait sur les côtes Algériennes, l'Emir Abdelkader organisait la rèsistance d'abord dans les tribus et ensuite dans tout le pays. Abdelkader a convaincu les tribus les unes après les autres, y compris la tribus de Tittri avant d'arriver à Bou-Saâda. Il rassemblait autour de lui tout le monde qui était d'accord à combattre les Français et il nommait Boudiaf comme adjoint à Bou-Saâda. En plus il a pris des contacts avec l'école coranique de Hamel (Zaouia d'El-Hamel), prècisèment avec son dirigeant Cheikh Mohamed Ben Belgacem, qui est devenu son ami. Des manuscrits et deux lettres retrouvées dans la Zaouia témoignent de la résistance de la règion de Bou-Saâda. Dans ces lettres il n'y a pas d'indication à caractére politique ou militaire, parce que elles étaient transportées par un messager qui devait traverser des distances contrôlées par les Français. Le message principal était donc transmis oralement par le messager. L'Emir Abdelkader n'a pas pu rester longtemps dans la région de Bou-Saâda, parce qu'il menait des guerres dans tout le pays. Plus tard son succédeur El-Mokrani trouvait aussi des alliés dans la région de Hodna et dans le Zaouia d'El-Hamel. Il avait des combats de résistance entre les combattants de la région et les forces françaises qui ont duré trois ans, avant que la ville ne soit tombée dans les mains françaises en 1849. Le combat décisif dura 39 heures et fut dirigé par le capitaine Pein, qui, après la victoire, a été promu colonel. Avec des grands hommes, tels que Ben Chebira, Bou-Saâda a laissé des traces en or dans l'histoire de la résistance.