La cité du bonheur
Les préceptes divins sur le livre sacré
S'attachent en songerie à l'artiste Dinet
Bou saâdi de cœur les yeux ouverts au rêve
Qui donnait à la toile en des rimes sans trêve
Dans l'extase languide je forme du plumet
Quand le vers se fait chant où berce la beauté
D'une intense lumière en accord sous mes vœux
Le sable chaud se voue poésie pour les yeux
Impériale émotion au regard du désert
La cité du bonheur où vit la foi sincère
Le paradis jardin, l'image du prophète
Il bruine la douceur des cœurs toujours en fête.
Sagesse je t'envie j'aspire au dévouement
Aux ombres de mes nuits je perçois le courant
La pensée se fait source et l'Oued aux reflets
Saluant la dune, coule à l'éternité.
Belle Bou-Saâda au litham constellé
Ô doux enivrement, lustre de l'empyrée
La brûlante effusion en versets répandus
Afflue de mes espoirs, fouler ton étendue.
Artal
membre de la Société des poètes français