BOU-SAADA
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BOU-SAADA

Bou-Saada mérite son nom plein de promesses; si le paradis est dans le ciel, certes il est au-dessus de ce pays, s'il est sur terre, il est au dessous de lui.
 
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 Musique

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kachina
mordu
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MessageSujet: Musique   Musique EmptyVen 24 Aoû 2007, 11:32 am

Khalida, dans le sillage de Lynda Thalie
Hassina A
LA Nouvelle Répubique du 23/08/07

Tout comme Lynda Thalie, elle est algérienne et tout comme elle aussi, elle vit au Canada. Autre point commun : elle chante. Seulement, Khalida — et c’est son prénom — a opté pour un autre registre, en l’occurrence l’arabo-andalou, une musique typiquement algérienne.
Née dans une famille qui aime la musique, Khalida a toujours été attirée par la voix mélodieuse de sa maman qui fredonnait à la maison, entre deux lessives, des chansons en arabe, français ou espagnol.
Bien évidemment, cela a donné à la petite fille l’envie de devenir chanteuse. Elève du compositeur Rabah Kadem, sa dernière scène algéroise date d’il y a dix ans. C’était à la salle Ibn Khaldoun. Ce jour-là, Khalida a encore joué au jeu de la séduction avec son tout nouveau public et le charme a une fois de plus pris.
Depuis, dans son lointain Canada, elle a durement travaillé pour se construire une nouvelle carrière. Sa voix naturelle et authentique a très vite trouvé preneur, parmi la communauté algérienne établie en Amérique du Nord ou même parmi la population autochtone.
Proposant un répertoire s’inspirant des diverses couleurs de l'Algérie, un répertoire qui s’étend de l'Oranie chaleureuse de sa mère à l'immensité du Sahara paternel, en passant par le chaâbi, le hawzi, le kabyle, l’oriental ou même la poésie française de Ferré ou d’Aznavour, Khalida arrive à faire monter l'émotion grâce à une voix qui se fiche pas mal des frontières, du moment que l’émotion reste toujours présente. L’artiste qui multiplie aujourd’hui les scènes, à travers tout le Canada prépare actuellement un album, accompagnée par de grandes pointures de la composition. Cela promet !
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kachina
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MessageSujet: Chab Mami déraille.   Musique EmptyMar 28 Aoû 2007, 2:02 pm

Chab Mami déraille selon
Isabelle Monnin, Le Nouvel Observateur



L’affaire Cheb Mami continue d’alimenter la presse française. Dans sa dernière édition datée de jeudi 26 juillet, l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur » lui consacre une enquête.

Le velours oriental est devenu bien râpeux. La voix d'or a des relents nauséabonds. Le sourire d'angelot se crispe en une cynique grimace. Cheb Mami était l'enfant chéri du raï; il est désormais un fugitif, réfugié en Algérie pour échapper à la justice française. Arrêté en octobre 2006, il avait été mis en examen pour «violence volontaire, séquestration et menace». Il est soupçonné d'avoir commandité l'avortement sauvage d'Isabelle S. , qui portait un enfant de lui.

Le 28 novembre 2005, une femme d'une quarantaine d'années, enceinte, se présente à la police de son domicile en Seine-Saint-Denis. Elle veut dénoncer des faits dont elle a été victime trois mois auparavant. Isabelle S. est photographe. Depuis une quinzaine d'années, elle s'est spécialisée dans les chanteurs de raï. C'est à ce titre qu'elle a rencontré Cheb Mami. Il est un immense chanteur, elle l'admire. Ils se plaisent. Première nuit d'amour en décembre 2003. Ils se revoient, régulièrement. Elle est amoureuse. Elle veut un enfant de son chanteur. Il n'est pas chaud. Parfois les femmes pensent avoir raison avant les hommes. Elle tombe enceinte.

Dès qu'elle lui annonce sa grossesse, à la mi-juillet 2005, Cheb Mami s'emporte. Il ne veut pas d'enfant, qu'elle s'en débarrasse! Isabelle S. refuse. Après tout, elle élève déjà sa première fille toute seule, elle n'a pas peur de construire sa famille sans père. Mais le raïman ne l'entend pas de cette façon. Tant qu'elle n'aura pas mis fin à sa grossesse, il ne veut plus la voir. Le chantage est clair. Isabelle S. pense qu'une fois qu'elle lui mettra dans les bras le nourrisson il craquera, la remerciera peut-être de cet enfant imprévu. Elle passe outre.

Fin août 2005. La photographe se rend en Algérie pour un reportage photo. C'est Michel Lévy, le manager de Mami et l'un des plus féconds producteurs de raï en France, qui a organisé son voyage. Le travail est réparti sur quatre jours. A peine arrivée à Alger, elle est prise en charge par Hichem L., un ami de Lévy. Il lui sert un jus d'orange. Malaise, engourdissement. Elle s'écroule. Elle veut se rendre chez une de ses amies, mais quand elle grimpe, chancelante, dans le taxi, elle aperçoit un certain Kader. Elle le reconnaît: c'est un ami d'enfance de Cheb Mami. Il est devenu son homme de main en Algérie.

Quelques minutes plus tard, ils arrivent dans une maison. Kader la pousse sur un matelas. «Tu as fait une faute», lui dit-il pour toute explication. Deux femmes d'une quarantaine d'années arrivent. L'une se met à califourchon sur son ventre. L'autre tente d'extraire le foetus. Isabelle S. est incapable de dire si elle utilise un instrument ou non. Elle sait juste qu'une fois relevée elle voit beaucoup de sang, des caillots, sur le matelas. Elle sait encore que Kader lui dit alors: «Si tu parles, on s'en prendra à la fille», et qu'en sortant elle voit sur le mur de la maison l'inscription «Ambassade du Pakistan». Elle se souvient que Mami avait acheté ce bâtiment pour y élire domicile.

Isabelle S. en est là de son récit aux policiers quand son téléphone portable sonne. Il est 14h55. Les policiers notent l'heure sur le procès-verbal d'audition et l'autorisent à répondre. Elle décroche. Elle blêmit. C'est Cheb Mami. Elle met le haut-parleur en marche. L'assemblée policière est médusée par le hasard. Il n'y a plus qu'à noter les mots du chanteur. Il demande à ce qu'Isabelle fasse une échographie. Pour lui prouver que l'avortement a réussi. Il en est persuadé: «Le sang, je l'ai vu, moi. Elles t'ont grattée avec les doigts. J'ai vu les contractions, j'étais là. Ils m'ont amené un truc qui ressemble à un foie. (...) T'as plus de bébé, tu vas nous faire une Marie.» La conversation figure intégralement sur le PV. Elle prend fin à 15h06.

La victime a toujours dit ne pas avoir vu Cheb Mami lors de ce voyage sanguinolent à Alger. Où était le chanteur? Dans une pièce attenante? Assistant de loin à l'opération commanditée? Il jure aujourd'hui qu'il n'a dit cela que pour l'impressionner, mais qu'il était absent, loin d'Alger, et que c'est son manager de l'époque, Michel Lévy, qui est responsable. Il assure avoir été piégé. Cette femme n'aurait saisi la justice qu'après avoir tenté de le faire chanter.

Isabelle S. , persuadée d'avoir avorté, ne porte pas plainte en Algérie. Ni immédiatement après son retour à Paris. Sur les conseils d'une amie, elle consulte son gynécologue. Il lui apprend le petit miracle: malgré les sévices, elle n'a pas perdu le bébé. Un morceau d'utérus semble bien avoir été arraché, mais le foetus est indemne. Isabelle S. ne veut pas causer de tort au père de son futur bébé. Elle n'assumerait pas de l'envoyer en prison. Encore un peu amoureuse, toujours persuadée que les choses peuvent s'arranger. Un avocat lui conseille de négocier plutôt que de porter plainte. Michel Lévy lui donne un rendez-vous. Et lui propose un arrangement: son silence contre 30 000 euros. Elle touche 5 000 euros tout de suite. Le reste doit arriver. Mais la jeune femme reçoit des coups de téléphone pressants. Cheb Mami veut qu'elle aille avorter en Grande-Bretagne. Kader, le fidèle bras droit, menace de faire disparaître sa fille aînée. Un jour, c'est Lévy lui-même qui la contacte pour lui dire de se protéger: «Mami est devenu fou avec cette histoire!» C'est alors qu'elle décide de porter plainte, trois mois après les faits, pour se mettre sous la protection de la police et de la justice.

Il faudra pourtant attendre un an avant que Cheb Mami et son manager soient arrêtés. Le chanteur est cueilli à sa descente d'avion le 28 octobre 2006. Il doit entamer la promotion de son dernier album, «Layali». Il est conduit à la Santé, quartier VIP. Une confrontation est organisée en janvier 2007 entre la plaignante et les deux hommes. Isabelle S. , qui a accouché entre-temps d'une petite brunette, s'y rend avec la photo de l'enfant. On ne sait jamais: si Cheb Mami venait à s'attendrir, lui qui n'est pas mauvais homme. Elle déchante. Le chanteur est arrogant. Il explique n'avoir eu avec la plaignante qu'une «histoire de cul». C'est à peine s'il la connaît. Confronté au coup de téléphone reçu par Isabelle S. alors qu'elle déposait plainte, le chanteur nie en être l'auteur, l'attribuant à son lieutenant Kader, tellement proche de lui qu'il est capable de prendre la même voix... Il reporte entièrement la faute sur son manager de vingt ans, Michel Lévy. Qui en l'occurrence était absent d'Alger à ces dates. L'enquête sur place, si longtemps après les faits, ne donne rien. Mis en détention provisoire, Cheb Mami est libéré trois mois plus tard après avoir payé une caution de 200 000 euros. Il est sous contrôle judiciaire avec obligation de rester sur le territoire français. Son passeport est saisi. Pourtant, le chanteur ne se rend pas à la convocation de la juge d'instruction le 14 mai dernier. Il s'enfuit, tel un clandestin. Via l'Espagne, il regagne l'Algérie. Le 18 mai, un mandat d'arrêt international est lancé contre lui. Il n'existe pas d'accord d'extradition entre Alger et Paris. Rien n'oblige les autorités algériennes à le remettre aux autorités françaises.

Il ne tarde pas à donner de ses nouvelles. Par interviews interposées. Dans «le Quotidien d'Oran», le 3 juin, il se dit victime de l'acharnement d'une justice française «à deux vitesses» qui souhaite détruire «une star arabe». Il explique encore que, déprimé, il n'a pas su résister aux mauvais conseils de son «manager juif» et qu'il est tombé dans le piège de la photographe, «une Française d'origine juive»: «Ce n'est pas l'Arabe ni le présumé enfant Je l'Arabe qui intéressait cette femme, mais l'argent de l'Arabe», dit-il avant d'insinuer que la naissance de la première fille d'Isabelle S. avait aussi donné lieu à un chantage exercé sur son père, le frère d'un chanteur de raï. A Paris, les avocats du musicien, déjà atterrés par sa fuite clandestine, sont consternés par ces déclarations aux relents antisémites. Ils refusent de répondre aux journalistes.

Le prince du raï a-t-il déraillé? Ou la gloire a-t-elle définitivement eu raison de sa lucidité? Né en 1966 à Saïda, Mohamed Khélifati avait bâti toute sa carrière sur le pont qu'il représentait entre les jeunesses algérienne et française. Il était de là-bas et d'ici, charriant dans ses notes comme une évidente familiarité. «Mami» veut dire «gamin», «bébé». Ses potes l'avaient surnommé ainsi parce qu'il préférait chanter avec les femmes que taper dans le ballon avec eux. Arrivé en France en 1986, sans un mot de français dans ses bagages mais un sourire au visage, il est immédiatement remarqué pour la pureté de sa voix. Aux côtés de Khaled et de Cheb Hasni, il est une des étoiles du raï. 2000, il chante en duo avec Sting. 2001, Bercy l'acclame.

Le «mami», le «gamin» est devenu une star. Il fréquente le pouvoir et l'argent. Quand le président algérien Bouteflika est hospitalisé à Paris en 2005, il court à son chevet. Il est intouchable. Au lendemain de son arrestation, le quotidien «El Watan», dans un éditorial, prend aussitôt la défense de ce pilier du régime: «Les positions fermes du président Bonteflika vis-à-vis de la France, dont il exige une repentance solennelle des crimes coloniaux, (...) ne peuvent qu'accentuer l'acharnement judiciaire à l'encontre du prince du rai.» Cheb Mami est riche. On murmure qu'il compte parmi les amis de l'affairiste Khalifa. Il n'a pas seulement acheté un café et une boulangerie à ses frères et soeurs «pour être sûr qu'ils aient toujours à manger». Il a multiplié les investissements immobiliers luxueux. Le petit prince s'est pris pour le roi du monde. Il pensait que tout pouvait lui appartenir. Jusqu'au ventre d'une femme.

Isabelle Monnin, Le Nouvel Observateur
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MessageSujet: ecoute bien   Musique EmptyMer 29 Aoû 2007, 9:57 pm

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