Oui, le temps fut retrouvé et, en l'espace de deux jours, des années furent concentrées ; d'oû une forte inntensité émotionnelle au moment des retrouvailles. La première journée (le 24 sptembre 2010) en fut témoin et se termina par un repas au restaurant qui, bien que délicieux, eut un goût d'inachevé car le nombre de convives fut en deçà de celui escompté.
Cela étant, l'après-midi fut très agréable car nous nous sommes retrouvés sur la terrasse ombragée et fleurie de l'hotel "KERDADA". C'est avec un immense plaisir que j'ai revu Anne- Marie, Marie-Jeanne, Annie, Nicole , Mr et Mme RULLIER sans oublier les autres compatriotes.
J'ai apprécié la douceur et la gentillesse d'Annie dont j'avais toujours gardé l'image d'une pimpante jeune fille, parcourant la ville, en jupe virevolante, juchée sur de hauts talons et accrochée au bras de son fiancé. J'ai pris note de la réserve exprimée par Nicole dont j'avais aussi en mémoire l'image d'une petite fille descendant le boulvard avec son petit frère,, Jean-Pière, et se dirigeant vers léglise. J'ai partagé avec les deux un moment particulièrement serein, au coucher du solel, accompagné par l' appel à la prière du soir que la lointaine et paisible voix d'un muezin portait à nos sens. Moment fugace mais sublime, du moins le fut-il pour moi.
Quant à Jacques, j'ai découvert - je dis "découvert" car je n'ai passé qu'une année scolaire avec lui et je n'ai pas eu l'honneur ni le plaisir de jouer dans sa pièce - j'ai découvert en lui un redoutable archer qui vous décoche de ces commentaires... . mais aussi un être plein de sensibilité. C'est ce dernier trait que je veux garder de lui car je pense que, sur le chemin de la vie, c'est la voie de gauche qui permet de se dépasser soi-même, de dépasser les autres et d'avoir de l'empathie pour le genre humain. Que Mme RULLIER me permette de l'appeler Marie et de lui dire que j'ai apprécié sa tranquille présence.
Je n'oublie pas notre danseuse étoile, Eva, la plus arabe des Bou-Saâdiennes présentes. Elle a pimenté, par sa seule présence, le séjour dans notre cité.
J'ai fait plus ample connaissance avec Mourad que je remercie pour son hospitalité et j'ai fait la connaissance de notre Mohamed BENAZIEZ
dont le calme olympien et la gentillesse m'ont impressionné.
J'ai, enfin et surtout, revu Anne-Marie et Marie-Jeanne.